Olympio victime d’un hold-up électoral

Rien ne va plus à l’UFC. C’est maintenant Jean-Claude Homawoo, membre de cette formation, qui dénonce les pratiques au sein du plus important parti de l’opposition.
Il continuera de siéger à la Céni, malgré le retrait de l’UFC , et affirme qu’un coup tordu a été mené pour empêcher Gilchrist Olympio de se présenter à la présidentielle. « Il y a eu un hold-up sur la candidature d’Olympio », affirme M. Homawoo qui a rencontré le leader de l’UFC en fin de semaine à Paris.

Republicoftogo.com : Vous qualifiez de grave, la décision de l'UFC de se retirer de la Céni.
Jean-Claude Homawoo : Effectivement, je ne suis pas d’accord avec cette décision et je ne l’a comprend pas. Le travail à la Céni consiste à organiser les élections auxquelles participe l’UFC. Son retrait n’a aucun sens.
J’ai appelé Patrick Lawson, le premier vice-président, en lui indiquant que ce retrait devait être porté à la connaissance du président du parti, en l’occurrence Gilchrist Olympio, et avalisé par ses soins. En attendant, Je continuerais à participer aux travaux.
Republicoftogo.com : Mais la Céni a déjà enregistré votre retrait et celui de vos collègues de l’UFC.
Jean-Claude Homawoo : La Céni a pris acte de ma suspension, mais je suis en droit de faire comprendre à l’institution que je n’étais pas au courant et maintenant que je le suis et que je décide de continuer à participer aux travaux en attendant que M. Olympio fasse connaître sa position. Je prendrais part à tous les travaux de la Céni en tant que technicien de l’UFC. Si le président national du parti me demande de quitter la Céni alors je quitterais.
Republicoftogo.com : D’où vient la crise au sein de l’UFC ?
Jean-Claude Homawoo : La crise vient de ce que il y a eu un hold-up sur la candidature de Gilchrist Olympio. Celui là même qui a été le seul et unique candidat désigné par le congrès du parti lors de ses assises le 17 et 18 juillet 2008 ; le congrès n’en a pas désigné d’autre. L’UFC est vraiment en crise. S’agissant de la candidature de l’UFC à l’élection présidentielle, il y a deux courants au sein du parti. D’abord celui qui se nomme des Amis de Gilchrist Olympio (AGO) et l’autre partie constitué par les +réformateurs+ de l’UFC.
Republicoftogo.com : Vous n’êtes pas d’accord non plus avec la candidature de Jean-Pierre Fabre.
Jean-Claude Homawoo : Je ne sais d’où sort cette candidature. Ce n’est pas un choix fait par les instances du parti. C’est un véritable hold-up qui s’est opéré. Une rétention sur le dossier de Gilchrist Olympio pour faire passer le dossier de Fabre. Dans ces conditions, je ne peux soutenir Jean-Pierre Fabre.
Republicoftogo.com : Vous venez de rencontrer Gilchrist Olympio à Paris. Comment se porte-il ?
Jean-Claude Homawoo : Gilchrist Olympio n’est pas malade, il est bien portant, je viens de le quitter. Olympio a glissé dans les escaliers. Il a une fracture aux genoux et une contusion au cou et dans le dos. Ce n’est pas une maladie !
M. Olympio n’est pas alité. On a voulu faire circuler cette rumeur pour laisser croire qu’il était gravement malade, hospitalisé, ou même agonisant. C’est faux !
Ayant été au cœur et acteur de l’événement, je n’ai vu à aucun moment le dossier de Gilchrist Olympio à la Céni. Le dossier envoyé a été volontairement tronqué et ne présentait pas tous les documents nécessaires.
Si l’on veut avoir des élections apaisées au Togo, il faut coûte que coûte que Gilchrist soit candidat, ou alors que ce dernier désigne formellement quelqu’un. Cela n’a pas été fait pour le moment.

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