‘Je suis le président élu et je le reste !’ C’est en substance ce qu’a déclaré mardi Jean-Pierre Fabre, candidat malheureux à la présidentielle du 25 avril dernier.
Presque 4 mois après le scrutin – dont la qualité et la transparence ont été unanimement salués – le chef de l’ANC n’en démord pas, c’est lui le grand vainqueur. Il a accusé la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’ONU et l’Union européenne d’avoir ‘joué le jeu du régime togolais’.
Fabre accuse la Commission électorale nationale indépendante (Céni)) d’avoir proclamé des résultats provisoires ‘frauduleux’. Selon lui, ‘le pouvoir en place au Togo est un pouvoir usurpé, confisqué à la faveur d’un coup de force électoral’.
Rien de bien nouveau dans les déclarations du patron de l’ANC.
Jean-Pierre Fabre a recueilli 35,19% des suffrages ; Faure Gnassingbé 58%