Politique

RAS à Bé

La manifestation organisée vendredi par des opposants regroupés au sein d’un collectif dénommé «Sauvons le Togo» (CST) n’avait toujours pas démarré dans la matinée. Le point de rassemblement au Carrefour du marché de Bè – un quartier acquis à ce mouvement – était calme et surveillé de loin par quelques éléments de la police.

Le CST dénonce le processus électoral devant aboutir à des élections législatives et locales au premier trimestre et réclame au préalable un dialogue avec le gouvernement. L’année dernière, le pouvoir avait offert aux opposants de s’asseoir autour d’une table pour évoquer les réformes ; invitation toujours rejetée par plusieurs formations de l’opposition.

La police a interdit les marches prévues jeudi, vendredi et samedi car le collectif exige de terminer les manifestations à Déckon, cœur commercial de Lomé et théâtre de troubles en juin dernier.

Elle a proposé d’autres itinéraires, tous refusés par le CST.

L’objectif de ces opposants n’est pas de protester pacifiquement, mais de créer un climat de tension conduisant à des échauffourées avec les forces de l’ordre.

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