Politique

Réconciliation : l’étrange absence des partis politiques

Promouvoir la participation de la société civile au processus de développement, de démocratisation et de réconciliation nationale, telles sont les ambitions affichées par le Projet d’appui à la société civile et à la réconciliation nationale (PAS­CRENA). Il s’agit d’un partenariat signé en 2011 entre le gouvernement et la Commission européenne ; le financement - 6 millions d’euros -  est assuré sur le Xe FED.

Le programme est articulé autour de quatre composantes : cadre légal et institutionnel, renforcement de la société civile, dialogue entre l’Etat et la société civile, réconciliation nationale.

Concernant ce volet précis, Christophe Courtin (Photo), le chef du projet  de l’UE a indiqué mardi que les recommandations issues des travaux de la CVJR (Commission vérité, justice et réconciliation) devraient être mises en œuvre d’un commun accord entre les autorités et la société civile. 

M. Courtin a indiqué que la prochaine étape était la publication par le gouvernement du Livre blanc précisant la manière dont il entend concrétiser les recommandations formulées par la CVJR.

Il a regretté le manque d’implication des partis politiques dans ce processus.

‘Pour l’instant, il n’y a que les partenaires au développement, certains acteurs de la société civile, les pouvoirs publics. Les partis politiques ne se sont pas emparés de la réconciliation. Ils n’abordent pas la question du rapport de la CVJR. Alors que la CVJR est un des points de l’Accord politique global de 2006’, a déploré Christophe Courtin.

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