Politique

Remettre les pendules à l’heure

A lire certains journaux privés, à consulter des sites, des Blogs et des pages sur les réseaux sociaux pas franchement favorables au pouvoir, le lecteur mal informé des réalités peut légitimement avoir le sentiment que le Togo est dans une situation quasi insurrectionnelle.

Les violences de la semaine passée à Kara et, dans une moindre mesure à Lomé, et les quelques manifestations de lycéens - dont certains ont à peine 10 ans - sont savamment exploités pour tenter d’accréditer la thèse d’une révolte populaire menée par les jeunes.

Dans la réalité, on est fort heureusement loin de tout ça.

Malentendu 

La grogne des étudiants porte sur le nouveau régime des bourses universitaires. Le gouvernement a sans doute mal expliqué les tenants et les aboutissants de la réforme ; il a d’ailleurs lui-même évoqué un « véritable malentendu ». Les discussions avec les syndicats étudiants devraient lever toutes les ambiguïtés sur un système pour lequel l’Etat a budgétisé 5,5 milliards de Fcfa, ce qui n’est pas rien.

Quant aux manifestations organisées ici et là par les élèves de collèges ou de lycées, elles entendent réclamer le retour de leurs professeurs dans les salles de classe.  Ces derniers exigent une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Des revendications acceptées par le gouvernement.

Ces mouvements de colère de jeunes lycéens ne sont d’ailleurs pas tous spontanés.

Certains opposants tentent d’exploiter des revendications corporatistes pour semer le chaos. Un scénario déjà éprouvé dans le passé.

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