La commission politique de l'Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) tient sa session mercredi à Lomé. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée dans la matinée au Palais des congrès en présence du président de la Cour constitutionnelle Aboudou Assouma, du corps diplomatique et, bien sûr des députés.
Lors de son intervention, André Schneider, le président de l’APF, a souhaité que cette réunion soit l’occasion d’apporter des réponses aux différentes crises qui secouent certains pays membres de la Francophonie.
Le premier vice président de l'Assemblée, Komi Klassou Selom, a indiqué que le choix du Togo pour accueillir la session de l’APF) était un indicateur de la reconnaissance de la communauté internationale pour les progrès réalisés par le Togo depuis quelques années.
Outre les crises politiques, qui touchent certains pays membres, les parlementaires évoqueront les questions relatives à la démographie, aux droits de l’homme et à la création d’un poste d’ombudsman dans l’espace francophone.
L’Assemblée parlementaire de la Francophonie se compose de Parlements et de groupes de parlementaires partageant les valeurs de la Charte de la Francophonie.
L’APF adopte des résolutions sur des sujets intéressant la communauté francophone dans les domaines politique, économique, social et culturel. Elle adopte également des avis et des recommandations destinés à la Conférence ministérielle de la Francophonie et au Conseil permanent de la Francophonie ainsi que des recommandations destinées aux Chefs d’État et de Gouvernement des pays ayant le français en partage.