Politique

Torture : 100% transparent

Le Togo a adressé mercredi aux Nations Unies une demande d’adhésion à la Convention de l’Onu sur lutte contre la torture (Optional Protocol to the Convention against Torture, OPCAT), dont les députés ont approuvé la ratification le 10 juillet dernier.
L’OPCAT autorise l’accès aux prisons et à tous les lieux de détention aux responsables du sous-comité de l’Onu contre la torture (SPT) et oblige les Etats signataires à mettre en place des mécanismes indépendants de prévention chargés d’examiner le traitement infligé aux détenus et de faire des recommandations aux gouvernement. Le SPT intervient en qualité de conseiller.
Le SPT est composé de dix membres (avocats, médecins, experts indépendants) issus de pays ayant ratifié la Convention.
L’adhésion du Togo à l’OPCAT a justement été évoquée mercredi à Lomé par les responsables du Haut Commissariat aux droits de l’homme (HCDH), par ceux de l’Association pour la prévention de la Torture (APT), basée à Genève, et par les membres du Comité de suivi du protocole (OPCAT)
« C’est une satisfaction car le Togo bénéficie désormais d’une visibilité sur le plan international en matière de défense et de protection des droits humains. Notre pays va désormais siéger au sous-comité des Nations Unies de lutte contre la torture », a indiqué Me Atto- Mensah (photo), coordinateur du Comité de suivi.

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