Pour une fois, la classe politique togolaise est unanime. Le recensement électoral, qui démarre le 15 mars, bénéficie du soutien des principaux partis politiques. D’UNIR à l’ANC en passant par le CAR, l’UFC ou la CDPA, tout le monde est d’accord pour reconnaître que ce processus est un passage obligé avant toute élection. Et justement, les législatives et les locales seront organisées au cours du premier semestre.
Si certaines formations n’ont toujours pas indiqué clairement si elles y participeraient, elles ont néanmoins invité leurs sympathisants et militants à se faire enregistrer.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni), qui organise toute l’opération, l’a rappelé récemment, ce recensement n’est pas une révision des listes électorales. Chaque citoyen inscrit sur les listes recevra une nouvelle carte d’électeur.