Au terme de deux jours de concertations sous l’égide de l’évêque d’Atakpamé, Mgr Nicodème Barrigah (photo), et de diplomates occidentaux, majorité et opposition campent sur leurs positions. Aucune déclaration publique n’a été faîte à l’issue des discussions, mais Brigitte Johnson Adjamagbo de la CDPA et membre de la coalition « Arc-en-ciel » s’est exprimée en relevant des divergences.
En fait, il n’y a rien de bien nouveau. La CDPA, le CAR et le FRAC (un rassemblement de petits partis et d’associations) exigent la tenue de pourparlers sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles avant les élections législatives. UNIR (au pouvoir) et d’autres partis d’opposition estiment que ces questions devront être débattues par la nouvelle Assemblée.
Autres divergences mentionnées par Mme Adjamagbo, la composition de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), le découpage, le mode de scrutin, la nomination et les prérogatives du Premier ministre, etc…
Note positive, la responsable de la CDPA a souligné que «chacune des délégations a réaffirmé son attachement et sa disponibilité au dialogue ».
Le Togo doit organiser dans les semaines qui viennent des élections législatives et locales.