Politique

Tradition ancestrale et réalités économiques

Eviter les tensions, protéger les terres

Les déplacements saisonniers de bétail, ce que l’on appelle la transhumance, existent dans l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest. C’est un moyen ancestral d’éviter l’épuisement de la végétation. 

La transhumance peut parfois créer des tensions entre paysans étrangers et autochtones avec la destruction des cultures par les bovins.

Mais le plus souvent, éleveurs et cultivateurs trouvent un terrain d’entente, notamment par des échanges commerciaux - par exemple des fumures de parcelles contre le glanage des chaumes de mil ou de sorgho.

Pour éviter tout problème, les autorités togolaises ont imposé un certain nombre de mesures parmi lesquelles le respect de la période de migration et l’utilisation de corridors prédéfinis pour éviter la dégradation des cultures.

La date officielle de la prochaine transhumance a été fixée au 30 janvier 2016. Toute entrée de bétail sur le territoire togolais avant cette date est strictement interdite.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.