Politique

Un nouveau contrat de confiance

La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) dénonce "un climat délétère savamment orchestré et entretenu par certains titres avides de sensations fortes qui violent délibérément les règles élémentaires d’éthique et de déontologie". 

L’institution note que les lecteurs sont soumis "quotidiennement à un matraquage médiatique qui ne laisse pas de place à la réflexion et à l’auto-détermination". 

La HAAC s’étonne que des journalistes se permettent d’ « agiter la fibre ethnique et tribale en s’adonnant à des polémiques oiseuses et préjudiciables à l’unité nationale et à la cohésion sociale". L’Autorité reproche également les attaques de journalistes contre certains de leurs confrères foulant au pied le code de bonne conduite qu’ils ont eux-mêmes édicté.

Enfin, il est reproché aux journalistes de publier des articles « sans preuves tangibles et sans recoupement de l’information ».

La HAAC envisage l’élaboration "d’un nouveau contrat  (…) permettant de régir la corporation".

Au Togo, la presse privée est libre, mais survit sans grands moyens. De nombreux titres sont l’émanation de partis politiques ; d’autres tentent d’exister en pratiquant le chantage auprès d’entreprises ou de particuliers en publiant de fausses informations ou en faisant circuler des rumeurs. Une situation qui n’incite les annonceurs à s’engager dans des campagnes publicitaires régulières.

En photo : Kokou Tozoun, le président de la HAAC

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