Politique

Une commission électorale moins politisée et plus technique

La structure de la Céni est à l'origine de trop de conflits

Le caractère trop politique de la commission électorale nationale indépendante (CENI) est la cause principale des difficultés rencontrées depuis sa création avec un impact négatif sur le processus de démocratisation au Togo. 

Ce jugement n’émane pas d’un opposant, mais du gouvernement lui-même.

Cette politisation de l’organe est souvent source de conflits avant, pendant et après le scrutin.

C’est la raison pour laquelle il est envisagé une révision de la composition et du fonctionnement de la CENI.

Réagissant mardi, Eric Dupuy, l’un des responsables de l’ANC, a indiqué sur une radio privée qu’un dialogue préalable était nécessaire avant toute réforme de cet organe.

‘Le chef de l’Etat et le gouvernement n’ont pas oublié que la Céni actuelle est le fruit d’un accord. On ne peut pas accepter que cet accord soit foulé au pied. Pour modifier la composition, il faut obligatoirement une discussion entre les parties prenantes’, a-t-il déclaré.

L’accord mentionné par M. Dupuy est l’APG (Accord politique global) signé en 2006 entre les partis de l’opposition et de la majorité.

Les modalités de la révision, de la recomposition et du fonctionnement de la Commission électorale n’ont pas été détaillées pour le moment.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.