Santé

Du bon usage des préservatifs

La prostitution se porte bien sur les parkings accueillant les camions dans les ports de Lomé (Togo), Cotonou (Bénin), Tema (Ghana), Abidjan (Côte d’ivoire) et d’Apapa (Nigeria). Les clients sont au rendez-vous, les filles de joie aussi.

Mais ce vaste commerce du sexe n’est pas sans poser un problème de santé publique car il est le vecteur du développement des maladies vénériennes et, beaucoup plus grave, de la propagation du sida.

Une enquête, financée par la Banque mondiale, vient d’être réalisée sur le corridor Abidjan-Lagos auprès de 1.637 camionneurs et de 1.162 prostituées. 

Plus de 90% des chauffeurs interrogés affirment connaître l’existence des préservatifs et 86,9% d’entre-eux affirment en avoir utilisé lors du dernier rapport. Mais pas forcément des précédents.

Si la plupart des péripatéticiennes, informées par la radio et la télévision, savent ce qu’est un condom, difficile de savoir si elles ont des rapports protégés avec leurs clients.

Selon l’étude, la prévalence du sida est de 11,8% avec des variations selon les pays. 

Autre problème soulevé par l’enquête, de nombreuses prostituées sont droguées.

Le Corridor Abidjan-Lagos dessert une population de 30 millions de d’habitants et de 47 millions de personnes en transit par an.

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