Santé

Fistule obstétricale : l'engagement du Togo

La guérison pour 225 togolaises

A l'occasion de la Journée internationale de l'élimination de la fistule obstétricale qui est célébrée ce 23 mai, les Nations Unies ont demandé aux dirigeants du monde de prendre l'engagement d'éradiquer ce fléau.

Bien qu'elle puisse être totalement évitée et, dans bien des cas, traitée, cette complication dévastatrice de l'accouchement touche 2 millions de femmes avec près de 70.000 nouveaux cas chaque année.

En 2015, la Journée internationale a pour thème « Mettre fin à la fistule, rétablir la dignité des femmes ».

Pour l’ONU, chaque pays touché doit élaborer une stratégie nationale et un plan d'action chiffrés associant toutes les parties et assortis d'un délai d'exécution. En outre, la communauté internationale doit considérablement renforcer l'appui qu'elle fournit aux nations qui en ont le plus besoin.

Il y a douze ans, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a lancé avec ses partenaires une campagne mondiale d'éradication de la fistule. Depuis, de gros progrès ont été accomplis et plus de 57.000 femmes et filles ont notamment bénéficié d'une réparation chirurgicale. Mais il reste encore beaucoup à faire.

Au Togo, les actions nationales menées en 2012, 2013 et 2014 dans le cadre de la Campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA) ont permis à plus de 225 femmes de guérir après des années de souffrance.

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