Santé

Interaction entre population et développement

La ministre de la Planification, Dédé Ahoéfa Ekoué, a présidé mardi une cérémonie pour marquer la 25e édition de la Journée mondiale de la population qui se déroulera le 11 juillet. Devant le corps diplomatique, les représentants du système des Nations Unies, des ONG et de la société civile, Mme Ekoué a rappelé la forte interaction entre population et développement.

Le constat est évident, plus la population est importante, plus elle exerce une pression sur les ressources naturelles ; elle est en outre à l’origine des changements climatiques qui ont des impacts désastreux dans certains pays.

Ainsi, le Togo fait face depuis quelques années au phénomène nouveau des inondations.

Pour la ministre, « Il est donc urgent de veiller à une  prise en compte efficace de la population dans nos politiques et stratégies de développement ». 

Elle a souligné l’implication du gouvernement, en coopération avec les partenaires, pour répondre au besoin des populations, notamment en milieu rural. Une stratégie est à l’étude pour intégrer les questions de population et de développement.

Le thème de la Journée 2012 est « L’Accès universel aux services de santé procréative ». A cet égard, Dédé Ahoéfa Ekoué a indiqué que la réduction de la fécondité accélérait la croissance économique et réduisait la pauvreté. Des taux de fécondité élevés peuvent s’accompagner de coûts élevés sur le plan sanitaire, social et économique. « Par conséquent, la santé procréative revêt une grande importance pour le développement de notre pays et pour le bien être de nos populations », a-t-elle souligné.

L’absence de planning familial dans les pays en développement est un vrai problème. De nombreuses femmes meurent chaque année de causes liées à la grossesse ; un grand nombre de ces décès pourraient être évités s’il y avait une prise en charge en amont.

Mais le Togo ne reste pas les bras croisés. Le président Faure Gnassingbé a initié une campagne d’accélération pour la réduction de la mortalité maternelle en Afrique ; la CARMMA  dont les interventions permettent d’améliorer la santé des femmes et des enfants. En outre, l’adoption récente du nouveau Code de la famille  permet aux femmes de mieux prendre en main leur destin y compris leur santé procréative », a précisé la ministre.

Le Togo, à travers la Stratégie de développement de réduction de la pauvreté (DSRP II) va intensifier la lutte contre la mortalité maternelle et accroître les services de santé pour réduire, notamment, les  grossesses précoces et non désirées.

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