Santé

La médecine togolaise a fait un grand pas

Le projet santé-BIDC (Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO), encore appelé «Projet d’équipement des structures sanitaires au Togo » a été lancé en juillet 2009 ; il a permis de renforcer les plateaux techniques d’une quinzaine d’hôpitaux au Togo, dont les 3 CHU, Sylvanus Olympio, Campus et Kara.

En outre, des équipements modernes en imagerie médicale et radiographie ont été installés dans 8 CHR (Tsévié, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong et huit préfectures à savoir : kpalimé, Aného, Blitta, Tchamba, Sotouboua, Bassar, Niamtougou, et Mango.

Dans l’entretien qui suit, le coordinateur du projet, le Professeur Sonyé Badjona (photo), explique que la prise en charge des patients a été amélioré de façon significative.

Republicoftogo.com : Comment ce projet a-t-il vu le jour ?

Sonyé Badjona : Le Togo a bénéficié d’un financement de 10 milliards Fcfa octroyé par Exim Bank of India, par l’entremise de la BIDC. Les bailleur de fonds ont exigé un engagement national de 500 millions pour démontrer l’engagement des autorités. A ce jour, 95% des fonds ont été décaissés.

Republicoftogo.com : La plupart des hôpitaux togolais disposaient jusqu’à présent de matériels obsolètes ou hors d’usage. Comment s’assurer que ceux installés via le financement de l’Exim Bank fonctionnent correctement.

Sonyé Badjona : Tous les équipements acquis sont neufs. Une formation a été assurée sur les personnels. C’est vrai qu’il y a encore des problèmes liés au fonctionnement, à la maintenance et à des pannes à répétition. Un audit est en cours justement pour évaluer la nature des problèmes et y remédier au plus vite.

Republicoftogo.com : Qui dit financement indien, dit matériels Made in Indida ? 

Sonyé Badjona : Les contrats avec la BIDC précisent effectivement que tous les équipements doivent être d’origine indienne, mais pas forcément de fabrication indienne, c’est ça la nuance. Une partie a donc été fabriquée en Inde, parfois par des sociétés étrangères, et une autre en Europe. En tout état de cause, il s’agit d’équipements médicaux de qualité aux normes internationales. 

Republicoftogo.com : Ces nouveaux équipements permettent-ils de mettre les grands hôpitaux togolais au niveau des établissements européens ou américains ?

Sonyé Badjona : C’est bien sûr notre ambition, mais nous n’en sommes pas encore là. Un grand pas a été fait car les médecins togolais sont en mesure de réaliser des diagnostics sans que le patient soit obligé de se rendre à l’étranger. Je pense, par exemple, au scanner.

L’objectif des autorités est de doter les hôpitaux d’IRM et de toute la gamme des services permettant de réaliser des interventions chirurgicales de pointe.

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