Santé

Le Togo applique le principe de précaution

Les autorités nigérianes ont déclaré vendredi 25 juillet qu'un Libérien décédé en quarantaine à Lagos, au Nigeria, est mort du virus Ebola, confirmant ainsi le premier cas du virus mortel dans la ville la plus peuplée d'Afrique.

"Le patient a fait l'objet de tests médicaux [...] qui se sont avérés positifs au virus Ebola", la cause de sa mort, a déclaré le ministre nigérian de la Santé, Onyebuchi Chukwu.

Le patient, âgé de 40 ans, était arrivé de Monrovia via Lomé dimanche et il a été hospitalisé suite à de violents vomissements et diarrhées.

Il a été mis en quarantaine parce que les symptômes qu'il présentait étaient associés au virus Ebola, qui a déjà tué plus de 600 personnes depuis le début de l'épidémie en Afrique de l'Ouest il y a quelques mois, dont 127 au Liberia.

Par mesure de précaution, les autorités togolaises, via la cellule de crise pour la gestion d’Ebola, a annoncé samedi des mesures techniques de suivi rapproché et quotidien des passagers arrivés à Lomé par le même vol afin de parer à toute éventualité.

Le ministère de la Santé demande à la population et particulièrement aux passagers ayant pris le même vol en provenance de Sierra Leone le 20 juillet de signaler aux autorités sanitaires les symptômes suivants : 

Fièvre brusque associée à l’un ou plusieurs des signes suivants : diarrhée contenant du sang, selles noires, urines avec du sang, crachats contenant des traces de sang, vomissements avec du sang, notamment.

Une Hot Line, le 111, est à la disposition de la population. 

Afin de limiter les risques de transmission, le ministère de la Santé rappelle quelques règles d’hygiène simples : 

- Se laver les mains plusieurs fois par jour avec de l’eau et du savon

- Eviter de manipuler sans protection les effets des personnes présentant les signes précités

- Eviter de toucher sans protection toute personne souffrant d’une forte fièvre et de saignement

- Eviter de manipuler ou consommer les viandes des animaux sauvages vivants ou morts (agoutis, chauve souris, singes rats, etc.)

Selon de nouvelles données de l'OMS, le bilan de l'épidémie de fièvre hémorragique en grande partie due au virus Ebola continue de s'aggraver avec près de 1.100 cas et 660 morts, dont 28 décès entre les 18 et 20 juillet, en Guinée, au Liberia et au Sierra Leone.

Ce virus de la famille des filoviridae (filovirus) se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés.

Il n'y a pas de vaccin homologué contre la fièvre Ebola, qui se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées.

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