Santé

Les risques du métier

Le personnel hospitalier n’est pas content et l’a fait savoir jeudi. Les représentants du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) affirment que le gouvernement n’a pas tenu parole sur la question des primes, en dépit d’un accord conclu il y a plusieurs mois.

Le dossier est un peu compliqué. Certaines primes sont versées par les Comités de gestion (COGES), d’autres directement par le budget de l’Etat.

Selon David Dosseh,  le président du syndicat, 10.585 fonctionnaires attendent de recevoir les primes de risque et seuls 5000 agents, qui émargent sur le budget général, ont reçu l’argent.

«L’Etat semble ne plus reconnaître les COGES et c’est grave. Tout le monde doit être payé. Il faut que le gouvernement respecte l’accord signé », a déclaré M. Dosseh.

Les responsables du Symphot ont indiqué que les activités programmées au bloc de réanimation du CHU de Lomé étaient suspendues depuis plusieurs jours en raison d’une pénurie de certains produits, dont ceux nécessaires aux anesthésies

«Seules les urgences sont assurées», a toutefois précisé un chirurgien syndiqué.

Au ministère de la Santé, on indique qu’environ 7000 agents émargent sur les budgets communautaires autonomes (COGES, préfecture, commune) et ne sont pas pris en charge directement par l’Etat.

Ces personnels réclament un statut similaire à celui des fonctionnaires de la santé directement recrutés et payés par l’Etat ou par les hôpitaux.

En photo : les responsables du syndicat lors d’une réunion d’information jeudi à Lomé 

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.