Santé

Mally s’inscrit en faux

Komlan Mally, le ministre de la Santé, participe depuis lundi à Genève à la 63e Assemblée mondiale de la santé. Après s’être adressé aux membres de l’OMS (lire nos précédentes éditions), M. Mally a procédé à la signature du document du pacte mondial IHP+( Partenariat international pour la santé et les initiatives connexes).

L’objectif de cette initiative est de mobiliser les partenaires (OMS, Banque mondiale, UNICEF et autres partenaires bilatéraux et multilatéraux) pour le financement du secteur de la santé au Togo. 


Le pays a élaboré et adopté un plan de développement sanitaire 2009-2013 et un plan de développement et de gestion des ressources humaines dans le secteur de la santé, dont la mise en œuvre nécessite une mobilisation des ressources.

Outre le Togo, d’autres pays comme la Belgique, le Bénin, le Burkina Faso, la RDC, la Mauritanie, le Sénégal, la Sierra Léone, l’Espagne et le Vietnam ont également procédé à la signature de l’initiative IHP+

Dimanche, Komlan Mally avait animé, toujours à Genève, une table ronde sur le thème : « Accès aux médicaments de qualité et lutte contre la contrefaçon ».

Une rencontre organisée par les « Entreprises du médicament » (Leem), en collaboration avec l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

La contrefaçon est un fléau qui touche les pays africains et le Togo n’y échappe pas. « Ce sont des filières criminelles qui opèrent sur notre territoire », a déclaré le ministre qui voit plusieurs raisons au développement du marché des faux médicaments.

Il y a d’abord une absence de législation précise, le prix élevé des médicaments, la faiblesse des sanctions pénales, le développement de la vente sur internet, la porosité des frontières ou encore l’absence d’harmonisation des législations pharmaceutiques.

Komlan Mally a expliqué comment le Togo luttait contre les trafiquants avec le concours des responsables de la Santé, de la Sécurité, des Douanes et de la Justice.

Plusieurs personnalités participaient à cette table ronde dont le prof. Marc Gentillini, président du Comité scientifique de la Fondation Chirac, le Dr. Hans Hogerzeil, directeur des Médicaments essentiels et Politiques pharmaceutiques à l’OMS, Aline Plancon et Florence Veber, respectivement responsable du projet INTERPOL-IMPACT-OMS et sous directrice Santé et Développement humains au ministère français des Affaires étrangères.

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