Santé

Méningite : il n’y a pas de fatalité

Une épidémie a frappé le Togo en janvier dernier

La 13e  réunion annuelle sur la surveillance, la préparation et la réponse aux épidémies de méningite en Afrique s’est ouverte lundi à Lomé en présence des représentants de 21 pays.

‘Toutes les opportunités doivent être saisies pour prévenir, se préparer et répondre efficacement aux épidémies qui, lorsqu’elles surviennent, occasionnent des décès’, à déclaré à l’ouverture des travaux la représentante de l’OMS au Togo, Lucile Imboua.

Une épidémie de méningite en janvier dernier au Togo a provoqué la mort de 123 personnes. Trois régions ont été particulièrement touchées, la Kara, Centrale et Savanes.

Le Togo fait partie de la ceinture de méningite, bande de terre allant de l’Atlantique à la Mer Rouge et comportant vingt-six (26) pays. La population à risque est estimée à 430 millions d’habitants. 

Méningite, mais aussi lassa, grippe aviaire, Ebola, la région n’est pas épargnée. Seul un système régional de surveillance est capable de permettre aux pays de répondre efficacement et de protéger les populations.

C’est l’objet des discussions actuellement à Lomé.

Le ministre togolais de la Santé, Moustapha Mijiyawa, a rappelé que son pays avait pris des mesures efficaces pour face aux possibles nouvelles épidémies.

Le PNUD a offert récemment au ministère de la Santé des équipements informatiques. Ils seront utilisés pour tracer la progression du virus et pour donner l’alerte avant qu’il ne soit trop tard.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.