Santé

Santé animale : pas de gros problèmes au Togo

Le Togo a abrité cette semaine la 20e conférence régionale de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Cette structure  intergouvernementale est chargée d'améliorer la santé animale dans le monde.

Son président, Bernard Vallat (photo) se félicite de l’action menée par les autorités togolaises en matière de santé animale. Le pays est à l’abri de la peste porcine, le cheptel est en bonne santé. Mais des progrès restent à faire, constate-t-il, notamment, en matière de législation vétérinaire et d’amélioration de la sécurité alimentaire.

 

Republicoftogo.com : Vous avez débattu à Lomé du thème de la promotion du commerce interafricain des animaux et des produits d’origine animale ; avez-vous trouvé des solutions pour permettre de développer les échanges ?

Bernard Vallat :  Il en va de l’intérêt de tous les pays africains de promouvoir le commerce inter-état des animaux. La survie de dizaines de millions de personnes en Afrique dépend de la contribution de l’élevage à la production de protéines, à la traction animale et à la fertilisation des sols. On a débattu de la question et des recommandations ont été faites par les délégués ; nous avons espoir.

Republicoftogo.com : Quelle est la situation de la santé animale au Togo ?

Bernard Vallat: Il y a des efforts qui sont faits par les autorités. Le Togo a régulièrement organisé des campagnes de vaccination et n’est pas confronté à de graves problèmes concernant le cheptel et les autres animaux, malgré la peste de petits ruminants qui sévit dans la sous région. Néanmoins, il reste encore quelques problèmes à régler pour que le pays se conforme aux normes internationales de santé animale. Il s’agit, notamment, de l’intégration du bien-être animal, de la santé environnementale, de la législation vétérinaire et de l’amélioration de la sécurité alimentaire.

Republicoftogo.com : Quel peut être l’apport de votre organisation ?

Bernard Vallat: Le Togo a souvent sollicité des missions indépendantes de l’OIE dans ses efforts de résolution des question de santé animale. Ces missions ont été réalisées et d’autres sont en projet pour aider ce pays comme d’ailleurs n’importe quel autre Etat membre à venir à bout des maladies animales.

Republicoftogo.com : Sur les 13 recommandations retenues par le conclave de Lomé, huit seront soumises à l’Assemblée générale. Quelle suite leur sera réservée ?

Bernard Vallat: Toutes les recommandations formulées par les délégués des 52 pays africains ainsi que des organisations communautaires seront soumises à l’Assemblée générale de l’OIE à Paris au mois de mai prochain pour approbation. Mais d’ores et déjà, nous allons commencer à réfléchir à ce que l’OIE doit faire pour que la santé animale soit une réalité en Afrique et ailleurs dans le monde.

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