Santé

Tous les Togolais ont le droit de monter sur le trône

Un tiers de la population mondiale n'a pas accès à des installations sanitaires correctes.

Ce mercredi est la Journée mondiale des toilettes.  L’événement auquel participe le Togo a de quoi faire sourire, c’est pourtant un vrai problème de santé publique.

2,5 milliards d’individus en 2011 n’ont pas accès aux structures d’hygiène, mêmes basiques avec des répercussions dramatiques sur la santé.

Le manque d'assainissement, d'accès à l'eau potable, et l’absence de bonnes pratiques d'hygiène tuent chaque jour 4.000 enfants dans les pays en développement, estime l’UNICEF. 

En zone rurale, les adultes sont également gravement affectés avec des pathologies directement liées au faible niveau d’hygiène, ce qui a des conséquences directes sur l’économie.

Le gouvernement togolais, pour sa part, a lancé un programme qui prévoit l’installation de plusieurs dizaines de milliers de latrines à travers tout le pays.

Par rapport aux toilettes traditionnelles, une latrine possède une technologie moindre. Il s’agit d’un mode d’assainissement de base le plus utilisé dans le monde.

Le but est à la fois d'assurer la santé de ses usagers en contenant ou en évacuant les excréments et de protéger l’environnement.

L'ONU a également lancé un appel à mettre fin à la défécation à l'air libre d'ici à 2025.

Un tiers de la population mondiale, près de 2,5 milliards de d’individus, n'a pas accès à des installations sanitaires correctes.

"On pourrait éviter que plus de 800'000 enfants de moins de cinq ans, autrement dit plus d'un par minute, ne meurent de diarrhée chaque année. De plus, d'innombrables enfants sont atteints de maladies graves, en raison de l'absence d'assainissement et du manque d'hygiène", a déclaré le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon dans un message délivré pour cette Journée.

La défécation à l'air libre est encore pratiquée par plus d'un milliard de personnes, dont 620 millions en Inde. L'ONU veut y mettre fin d'ici à 2025. "Il faut en finir avec les tabous et faire de l'assainissement pour tous une priorité de développement à l'échelle mondiale", a affirmé le secrétaire général de l'ONU.

Pour les pays en développement, le coût de la mauvaise qualité de l'eau et de l'assainissement s'élève à quelque 260 milliards de dollars par an, soit 1,5 % de leur produit intérieur brut, a-t-il encore souligné.

"Nous sommes loin d'avoir atteint la cible des objectifs du Millénaire pour le développement qui consiste à réduire de moitié le pourcentage de la population qui n'a pas accès à des services d'assainissement de base", a constaté le secrétaire général de l'ONU. "Nous devons de toute urgence mettre les bouchées doubles, a conclu Ban Ki-moon.

L'objectif fixé par l'ONU était de faire passer de 51 % de la population mondiale à 25 % en 2015 le nombre de personnes sans accès à un assainissement de qualité. Ce pourcentage est encore de 36 % de la population mondiale.

Le site de la Journée mondiale

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