Santé

Urgences obstétricales

Le président de la Société de Gynécologie et d'Obstétrique du Bénin et du Togo (SGOBT), Dr Koffi Akpadja, a estimé que près de 74% des femmes en urgences obstétricales, surtout dans les structures sanitaires périphériques, décèdent par manque de soins appropriés et de personnel qualifié, rapporte dimanche l'Agence Xinhua.

"Sur 100 femmes présentées en urgences obstétricales, si les soins donnés ne sont pas appropriés, nous perdons 74", a déclaré Dr Koffi Akpadja, interrogé par la radio nationale.   

Selon Dr. Akpadja qui souligne que cette situation n'épargne pas la vie des grossesses, il est obligatoire de lier les urgences obstétricales et les urgences néonatales.

   

Par ailleurs, il a indiqué que le paludisme en période de grossesse constitue une menace à la fois pour la vie de la femme et aussi pour celle du bébé, dans la mesure où dans bien des cas c'est un "paludisme grave" qui débouche des fois sur des "anémies chroniques" chez les nouveau-nés.

   

Faisant l'état des lieux, Dr Akpadja a relevé que ces problèmesrésultent des causes médicales, non médicales et aussi de mauvaise organisation du système de santé au Togo.

   

Selon une enquête de 1998 au Togo, le taux de mortalité maternelle est de 478 pour 100.000 naissances vivantes, pendant que le taux de décès néonatal est de 42 pour 1000.

   

Déplorant cette situation, Dr. Akpadja a indiqué qu'il importe de faire en sorte que les structures sanitaires périphériques soient pourvues de personnel qualifié ou que les compétences qui existent déjà soient intéressées.

© Xinhua ; accord spécial avec republicoftogo.com

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