Santé

Vers la fin d’une épidémie dévastatrice

Quelque 25'000 personnes participent à partir de dimanche à Washington à la 19e conférence internationale sur le sida. Le thème clé est une nouvelle mobilisation pour mettre fin à la pandémie, objectif jugé désormais possible avec les traitements existants.

Les chercheurs en pointe contre le sida estiment que l'arsenal thérapeutique développé depuis vingt ans permet d'envisager la fin de cette épidémie dévastatrice. Le sida a fait 30 millions de morts depuis sont émergence au début des années 1980. Environ 35 millions de personnes dans le monde - dont 97% sont dans les pays à revenus bas et intermédiaires - sont infectées avec le virus du sida (VIH).

Cet espoir a été renforcé par les récents résultats d'essais cliniques montrant que les antirétroviraux (ARV) permettent de réduire fortement le risque d'infection des personnes séronégatives ayant des relations sexuelles risquées.

Ces thérapies mises au point dans les années 1990 réduisent fortement la charge virale des séropositifs, leur permettant de vivre en bonne santé et de nettement moins transmettre le VIH.

Au Togo, les ARV sont proposés gratuitement aux malades depuis plus de deux ans.

Selon les derniers chiffres de l'Onusida, plus de 8 millions de personnes contaminées par le VIH prenaient des antirétroviraux fin 2011 dans les pays à revenus bas et intermédiaires, notamment en Afrique subsaharienne, région la plus touchée. Mais ce nombre record ne représente encore que 54% des 15 millions d'infectés qui en ont besoin.

Le Comité national togolais de lutte contre le sida (CNLS) espère faire chuter le taux de prévalence de 3,2% à 0% d’ici 2015.

Le Plan stratégique national (PSN), soutenu par le ministre de la Santé, Charles Kondi Agba et les partenaires au développement, devrait être doté d’un budget de 141 milliards de Fcfa.

Pour le moment, 23% de ce montant est disponible, mais le Togo espère convaincre de généraux donateurs.

Le CNLS n’est pas à son coup d’essai et sa stratégie semble payante. Le taux de prévalence a fortement baissé ces dernières années.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.