Santé

Viral, mais pas fatal

Campagne de test et de vaccination

L’hépatite virale frappe de nombreux Togolais en toute discrétion. Le taux d’infection national dépasserait les 15% ; il serait 8% à développer la version B, la plus fréquente et la plus mortelle de la maladie, et 2% le virus C

Les autorités de santé publique ont peine à lutter contre les hépatites virales, qui passent souvent inaperçues pendant des années. Avant qu’un diagnostic soit établi, l’infection peut non seulement avoir causé des dégâts sérieux dans l’organisme, mais aussi s’être transmise à d’autres personnes.

L’hépatite C constitue la forme virale la plus insidieuse, car elle est causée par un virus très résistant. Jusqu’à 80 % des infections au virus deviennent chroniques.

Le gouvernement togolais, l’OMS et la Ligue togolaise de lutte contre les hépatites (LTLH) viennent de lancer une grande campagne d’information auprès de la population avant d’entreprendre des dépistages et les vaccinations.

C’est indispensable.

L’infection passe souvent inaperçue ou s’apparente à une grippe (perte d’appétit, nausées, fièvre). Un tiers des malades présente une inflammation aiguë du foie visible sous la forme d’une jaunisse ou d’urines foncées. Des tests sanguins confirment l’infection et différencient les infections aiguës des infections chroniques, mais leur mise en œuvre reste limitée dans les pays disposant de faibles ressources. Aussi, beaucoup de malades ne sont diagnostiqués qu’à un stade avancé.

La meilleure protection est le vaccin qui confère après trois injections une protection sur dix ans et plus. 

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.