Le décès d’un élève de 12 ans lundi à Dapaong est un drame pour sa famille et un choc pour tous les togolais. La mort d’un enfant est toujours tragique. Mais la réaction de la Synergie des travailleurs du Togo (STT), celle là même qui a déclenché le mouvement de grève entraînant directement ou indirectement les écoliers dans la rue, est disproportionnée et choquante.
Ce groupement de syndicats de base parle d’un jeune « froidement assassiné », d’un « crime perpétré avec des armes de guerre ». La STT évoque une victime « tombé sous les balles de la bêtise et de la tyrannie ».
Excessif et imprudent de la part d’un mouvement syndical dont la vocation est de rassembler.
L’enquête déterminera les responsabilités. Le ministre de la Sécurité a clairement indiqué mardi que les sanctions seraient exemplaires contre le policier auteur du coup de feu.
Photo : Nadou Lawson, coordonnatrice de la STT (centre) mardi à Lomé