La Synergie des travailleurs du Togo (STT) a décidé lundi de marquer une pause de 48h afin de permettre l’ouverture de négociations avec le gouvernement «et que des solutions soient trouvées à la plateforme revendicative».
«Nous sommes dans une logique de discussion (…) Nous accordons donc 48h aux médiateurs pour contacter le gouvernement afin qu’on aille aux vraies négociations », a déclaré Gilbert Tsolényanu, porte-parole de ce groupement de syndicats de base à l’origine d’une grève de 72h qui ne se termine jamais.
On ignore si la STT est d’accord pour rejoindre les autres centrales syndicales qui, elles, discutent déjà avec le gouvernement ou si les exigences ayant entraîné les débrayages sont maintenues. Le groupement veut un tête à tête avec les autorités pour évoquer ses propres doléances.
Gilbert Tsolényanu a assuré par ailleurs que la Synergie n’avait aucune intention de manipuler les élèves. Mais ce sont bien des enseignants grévistes qui ont incité les écoliers, souvent très jeunes, à sortir manifester. Cette instrumentalisation des enfants a révolté une grande partie de l’opinion publique.