La Synergie des travailleurs du Togo (STT), un groupement de syndicats de base de fonctionnaires, est parvenu à arracher au gouvernement des primes exceptionnelles la semaine dernière et l’engagement de discussions approfondies sur une augmentation des salaires et sur les conditions de départ à la retraite.
Mais dès lundi, la STT a fait part de nouvelles exigences et de préalables à la reprise des pourparlers avec les autorités. Elle veut que les salaires du mois d’avril soient payés sur le champ, « afin de permettre aux fonctionnaires de mieux observer la journée mondiale du travail », et obtenir la garantie que les jours de grève seront pas décomptés.
Selon l’accord intervenu entre le gouvernement et la STT le 23 avril dernier, les discussions doivent reprendre lundi via deux commissions paritaires créées à cet effet.
« Les efforts financiers consentis par l’Etat pour aider certaines catégories de fonctionnaires sont systématiquement accueillis par de nouvelles exigences, mais le Togo n’a tout simplement pas les moyens de répondre aux revendications excessives de certains, avait indiqué, en substance, le chef de l’Etat lors de son discours à la Nation, vendredi derniers.
L’attitude de la STT lui donne raison.