Au troisième jour de sa visite au Togo, Lech Walesa (photo), l’ancien président polonais, s’est entretenu mercredi avec les principales centrales syndicales (Confédération syndicale des Travailleurs du Togo (CSTT), Confédération nationale des travailleurs du Togo (CNTT), Union générale des syndicats libres du Togo (UGSL), Groupe des syndicats autonomes (GSA), Union nationale des syndicats indépendants du Togo (UNSIT) et Confédération générale des cadres du Togo (CGCT).
Deux membres du gouvernement étaient également présents, Nicoué Broohm ministre de l’Enseignement supérieur et Hamadou Yacoubou, le ministre du Travail.
Le héros de Solidarnosc a insisté sur le fait qu’il appartenait aux syndicats de se battre pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de la classe ouvrière, mais que ces derniers ne devaient pas confondre syndicalisme et politique.
«Des revendications basés sur la violence sont une forme d’action primitive à bannir’, a déclaré M. Walesa.
Il a conseillé aux centrales du Togo de privilégier le dialogue pour préserver la paix sociale et s’est félicité de la création du Conseil national du dialogue social (CNDS), composé de représentants du gouvernement, du patronat et des syndicats.
«Un pays comme le Togo doit chercher à améliorer les conditions de vie des travailleurs et je suis convaincu qu’il est sur la bonne voie avec l’organe tripartite qu’est le CNDS. Il peut même devenir une référence en matière de dialogue social’, a indiqué Lech Walesa.
Le Prix Nobel de la Paix devait rencontrer dans la soirée l’évêque de Kara et le chef de l’Etat à Pya.