Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a annoncé mercredi que le Traité international visant à interdire la production, l'utilisation, le stockage, le commerce et le transfert des bombes à sous-munitions (BASM) avait reçu les 30 ratifications nécessaires pour son entrée en vigueur avec l’approbation du Burkina Faso et de la Moldavie.
Le traité entrera en vigueur le 1er août prochain.
Félix Aklavon, le président du Réseau d'action sur les armes légères au Togo (RASALT) et vice-président du réseau ouest-africain pour l'édification de la paix (WANEP), estime qu’il n’est pas normal que le Togo n’ai pas encore ratifié le traité, d’autant plus étonnant, souligne-t-il « qu’il est connu de tous que le Togo n’a jamais produit, stocké ou utilisé ces engins ».
M. Aklavon invite donc le gouvernement togolais « à joindre l’acte à la parole », rappelant qu’aux sommets de Kampala ou d’Oslo, le gouvernement avait clairement soutenu le projet de traité et l’avait même signé.