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Les habitants de Lomé vaquaient normalement vendredi à leurs occupations, en dépit de l’appel lancé par un collectif d’opposants pour observer une « journée morte ».

Les fonctionnaires étaient à leur poste, les boutiques ouvertes et le brouhaha toujours aussi assourdissant au grand marché.

"Je n'ai eu écho d'aucune absence dans les services, moi même je suis à mon bureau à l'heure où je vous parle, je pense que tout est normal" a témoigné Solitoki Esso, le ministre de la Fonction publique.

A Décon, lieu des manifestations récentes, tout était normal avec ses hordes de vendeurs de maillots de foot ou de produits ménagers zigzagant entre les voitures.

" Je vis au jour le jour des fruits de mes activités. Je n'ai aucun intérêt à fermer boutique pour des questions politiques", a expliqué un vendeur de téléphones portables du quartier. 

Au marché d'Adawlato, les vendeurs ambulants assurent être davantage préoccupés à trouver les moyens de nourrir leur famille plutôt qu’à manifester. 

Profitant du mot d’ordre lancé par le collectif, des petits malins, salariés du secteur privé, ont décidé de prendre un weekend prolongé.

En photo : trafic habituel vendredi sur le Boulevard circulaire à hauteur de Décon

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