Le Togo souhaite protéger sa faune et sa flore, ce qui n’a pas été fait jusqu’à présent avec deux objectifs : garantir la biodiversité et en faire un atout touristique.
Experts du PNUD et responsables de la direction de la Faune et de la Chasse se sont retrouvés vendredi à Lomé pour en discuter.
Trois millions de dollars sont nécessaires à la réalisation d’une étude technique sur le sujet et à une mise en œuvre progressive sur le terrain. Une partie va être financée par le Fonds mondial pour l’environnement, le PNUD, l’Agence française de Développement (AFD), et le reste par le gouvernement Togolais.
«Grâce à ce projet, le Togo sera doté d’un système national de renforcement des aires protégés. Le complexe Oti-Kéran-Mandouri (OKM), un site pilote d’une superficie de 179.00 hectares retenu dans le cadre de ce projet sera réhabilité. Sa réalisation sera très importante pour la diversité biologique et touristique de notre pays », a expliqué Tengue Kokou (photo), le directeur de la Faune et de la Chasse.
Les aires protégées sont des espaces délimités dans lesquels sont conservées les ressources naturelles.