L’Afrique subsaharienne est l’une des régions les plus vulnérables aux changements climatiques.
Un réchauffement de 2° entraînerait une diminution du produit intérieur brut (PIB) de 4 à 5%, une réduction de la productivité agricole et une augmentation du chômage, estime Khardiata Lo N’diaye, la représentante du PNUD à Lomé.
Les récentes études conduites au Togo montrent que d’ici 2025, les pertes de recettes agricoles des petits producteurs de maïs et de riz s’élèveront respectivement à 6,16 milliards de Fcfa et à 1,4 milliards.
Last but not least, la montée des eaux de 24cm pourrait menacer le littoral, notamment les infrastructures hôtelières.
Des prévisions qui font froid dans le dos.
Mais rassurons-nous, il s’agit pour l’instant de simples prévisions.
Par prudence, le gouvernement s’est lancé dans un Plan d’action national d’adaptation aux changements climatiques (PANA) qui lui a déjà permis de mobiliser des financement - encore insuffisants - pour réduire la vulnérabilité des populations et de l’économie togolaise aux changements de climat.