Société

Erosion côtière : les autorités togolaises sonnent le tocsin

André Johnson

Joëlle Businger, la représentante de la Banque mondiale (BM) au Togo, s’est rendue lundi à Aného (45km de Lomé) et plus précisément sur la plage de cette ville attaquée par l’érosion.

Ces dernières semaines, la mer a brutalement avancé de 5 à 20 mètres à certains endroits et les épis installés pour stabiliser le littoral entre Aného et Gounoukopé sur 3.500 mètres n’ont pas résisté au mini raz-de-marée.

Mme Businger a pu se rendre compte de l’étendue des dégâts.

‘L’érosion côtière constitue un défi majeur pour la Banque mondiale. Il faut rapidement trouver des réponses efficaces et durables’, a-t-elle déclaré.

Cependant, l’assistance fournie par la BM n’est pas suffisante à elle seule, il est indispensable d’associer d’autres partenaires, a indiqué le ministre de l’Environnement, André Johnson.

‘Des discussions sont engagées et je pense qu’en marge de la Cop21, des solutions seront trouvées’, a-t-il ajouté.

Routes, villages, champs ont été engloutis depuis les années 90 et l’océan ronge 10 à 12 mètres par ans. Ce grave problème d’environnement met en péril la vie des habitants et les activités économiques.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.