Liz Kpam Ahua, la représentante régionale du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a présidé à Lomé une réunion regroupant les bureaux du HCR du Ghana et du Togo.
Il a été question de la situation des 18.478 réfugiés ghanéens vivant au Togo depuis 30 ans et qui ne disposent toujours pas de statut. Idem pour les 2.500 à 3.000 réfugiés togolais installés au Ghana.
Le Togo accueille près de 25.000 réfugiés sur son sol de 17 nationalités différentes.
Republicoftogo.com : Plus de 20.000 réfugiés n'ont aucun statut officiel
Liz Kpam Ahua : Plusieurs milliers de réfugiés vivent depuis de longues années au Togo et au Ghana. Nous avons examiné leur situation. Je dois féliciter les autorités togolaises pour leur ouverture et leur disponibilité. Le pays a fait de gros efforts au niveau juridique et de l’assistance humanitaire pour accueillir tous ces réfugiés.
Nous allons travailler afin de créer les conditions d’une coexistence entre les réfugiés installés au Togo et au Ghana et la population autochtone. Il faut, par exemple, que les enfants puissent fréquenter les écoles publiques. En matière de santé, le HCR prend à sa charge tous les coûts.
Republicoftogo.com : Cependant, ces réfugiés n’ont pas de véritable statut
Liz Kpam Ahua : Les Ghanéens qui vivent depuis 30 ans au Togo n’ont effectivement aucune reconnaissance formelle. Il faut trouver une solution pour qu’ils ne tombent pas dans la situation d’apatridie. Le contexte est rigoureusement le même pour les togolais installés au Ghana. Nous allons poursuivre les discussions avec les gouvernements de ces deux pays afin de trouver une issue favorable.