L’information est de nature à inquiéter. Les cas de viols sont de plus en plus fréquents au Togo. 350 ont été répertoriés en 2012, selon les chiffres communiqués lundi par l’association Wildaf-Togo. Mais ce chiffre devrait être bien supérieur car de nombreuses femmes hésitent à déposer plaine.
La loi est pourtant sévère : de 5 à 10 ans de prison pour des agressions sexuelles.
«Lorsque le viol a entrainé une incapacité ou qu’il a été commis plusieurs fois, la peine peut aller jusqu’à 20 ans », précise Alexis Aquéreburu, avocat au Barreau de Lomé.