A Lomé comme en région, on peut constater l’apparition de ralentisseur sur les routes. C’est bien sûr un moyen efficace pour contraindre voitures, camions et motos à réduire leur vitesse. Problème, ces dos d’âne ne sont pas installés par les autorités, mais par des particuliers bien souvent pour des raisons commerciales.
Le phénomène prend une telle ampleur que les autorités ont décidé de sévir.
Dans un communiqué publié mercredi par le ministre des Transports, Ninsao Gnofam, et par son collègue des Travaux publics,
Andjo Tchamdja, il est indiqué que les ralentisseurs devront être démolis dans un délai d’un mois. "Passé ce délai, les autorités compétentes procéderont à leur enlèvement aux frais de leurs auteurs" indique le texte.
Au Togo, comme dans le reste du monde, le réseau routier appartient au domaine public et ne peut être l’objet d’interventions individuelles.