Société

Le Togo et la BOAD mobilisent à Copenhague

La Banque ouest-africaine de développement (BOAD), dont le siège est au Togo, participe activement à la conférence de Copenhague sur les changements climatiques. Les dirigeants de l’institution commune de financement des Etats de l’UEMOA soulignent, dans un communiqué publié lundi ,que la banque intègre dans les projets de développement qu’elle finance la problématique des impacts environnementaux et sociaux.

La délégation togolaise, dirigée par le ministre de l'Environnement et des Ressources forestières , Kossivi Ayikoe, est à pied d’œuvre à Copenhague multipliant les rencontres pour convaincre les grandes puissances de ne pas oublier l’Afrique, première victime du réchauffement.
Sous la pression d'une mobilisation croissante à travers le monde, les ministres se sont mis au travail dimanche à Copenhague pour tenter de parvenir à un accord climatique mondial lors du sommet des chefs d'Etat le 18 décembre.
L'objectif affiché des négociations est de limiter la hausse de la température moyenne à la surface de la terre à 2 degrés par rapport aux niveaux pré-industriels.
Certains pays directement menacés - petites îles en tête - réclament un objectif plus ambitieux de 1,5 degré. Mais la réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, que ces objectifs impliquent, crée des tensions sur la répartition de l'effort.
Un texte de sept pages - qui laisse de nombreuses questions cruciales ouvertes mais qui met en relief les points difficiles à dénouer - est depuis vendredi sur la table.
"Personne n'est d'accord avec le texte dans son ensemble mais la plupart des pays y trouvent quelque chose à leur goût et sont donc prêts à l'accepter comme une base de travail", résume Alden Meyer, directeur de l'Union of concerned scientists, un groupe de pression américain.
Pour Connie Hedegaard, présidente danoise de la conférence, qui réunissait dimanche une quarantaine de ministres de l'Environnement, "les discussions sur le coeur (de l'accord) ont vraiment commencé". "Nous avons encore un travail colossal devant nous", a-t-elle ajouté.
De fait, les points de désaccord sont nombreux. Les Etats-Unis, de retour au coeur de la diplomatie du climat après huit années d'immobilisme sous la présidence Bush, jugent en particulier inacceptable la terminologie utilisée ("pourraient" et non "doivent") concernant les efforts des grands pays émergents.
"Les Etats-Unis ont une obsession : la Chine", souligne Alden Meyer, qui suggère des discussions bilatérales entre les deux principaux pollueurs de la planète pour éviter de prendre en otages les 191 autres pays représentés à Copenhague.
Efforts de réduction des émissions polluantes, méthodes de vérification des engagements, financement de l'aide aux plus vulnérables, devenir du protocole de Kyoto (dont les premiers engagements s'achèvent fin 2012), les sources de tensions sont nombreuses.
"Il reste beaucoup de questions ouvertes, or la plupart sont d'énormes cartes politiques qui peuvent difficilement être abattues avant le dernier jour", soulignait dimanche un négociateur occidental, qui ne dissimulait pas son inquiétude.

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