Société

Opération coup de poing contre des membres du MCA

Les services de la Gendarmerie du Togo ont été renseignés que certains individus venus spécialement de l'étranger, s'apprêtaient à commanditer des actes de nature à perturber le bon déroulement du processus électoral.

Il s'agit de KOUMA Kodjo Jérôme, BENISSAN TETEVI Jacob, GLOKPO Kokou et leur chauffeur nommé GBADEKPE Yawo.
Ces individus sont les soutiens financiers d'un mouvement clandestin dénommé M.C.A. qui prône la violence. La Gendarmerie était à leur trousse lorsque dans la nuit du 03 mars 2010, aux environs de 09 heures 30 minutes, ils ont été signalés au poste de contrôle de Kégué alors qu'ils se rendaient à Akoumapé. Ils ont été aussitôt interpellés et gardés à vue à la Gendarmerie sur instruction du Procureur de la République.

Poursuivant les investigations, nous interpellons dans la même nuit cinq autres individus au domicile d'un charlatan à Akoumapé. Ils étaient en possession des amulettes devant les rendre invulnérables lors des affrontements avec les Forces de l'Ordre.
Ces individus sont : AKAKPO Yao Faustin, KOUDODJKI Kouakou Emmanuel, VONDOME Kodjo, SOLEWASSI Yao Eric. Interrogés, ceux-ci déclarent avoir été envoyés par ATTISSO Fulbert et Koko Guillaume, responsables du MCA. Ils ont été également gardés à vue sur instruction du Procureur.

Les recherches entreprises ont permis le 06 mars 2010 d'appréhender les susnommés dans leur cachette au quartier Kagomé. Une perquisition opérée à leur domicile a permis de découvrir les listes des jeunes recrutés par le mouvement, les listes de présence aux réunions, les procès-verbaux de ces réunions, les communiqués dont l'un devait être lu le 07 mars après la proclamation des résultats. Ce communiqué appelait les jeunes à un soulèvement populaire au lendemain de la proclamation des résultats de l'élection présidentielle.

Deux autres personnes ont été interpellées le 06 mars 2010 vers 10 heures. Il s'agit des sieurs ADJA Komla et ATAYI Ayikoué qui, à bord de leur voiture, jetaient des tractes rédigés par les soins du candidat Mensah AGBEYOME et qui appelait la population à un soulèvement populaire après la proclamation des résultats du vote.

Quelques semaines plutôt, le 14 février 2010, le sieur DJIVON Franck a été interpellé à Amoussoukopé. Il tenait des propos selon lesquels il y aura des fusillades si l'Union des Forces de Changement (U.F.C) ne remportait pas les élections de 2010. Une perquisition effectuée à son domicile a permis de découvrir deux fusils de chasse dont un perfectionné.

Les intéressés sont déférés devant les autorités judiciaires pour répondre de leurs actes.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.