Surbooking, retards, annulations. Les passagers utilisant les compagnies aériennes africaines ont parfois de bien mauvaises surprises. Côté indemnisation, c’est le néant.
L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), s’inquiète de cette situation d’autant qu’une législation communautaire existe depuis 2003, mais personne ne la respecte.
Réunis au Togo, les responsables du transport au sein de l’Uemoa ont rappelé l’obligation pour les compagnies aériennes comme pour les aéroports d’appliquer les textes en vigueur.
«La réunion de Lomé vise à sensibiliser tous les acteurs du transport aérien sur la réglementation en vigueur, ignorée par les passagers et non respectée les compagnies aériennes et voir dans quelles mesures des solutions innovantes pourront être proposées pour corriger ces problèmes», a expliqué Renée Siaka, la directrice du Transport aérien à l’Uemoa.
Selon les textes, lorsqu'une compagnie prévoit raisonnablement de refuser l'embarquement sur un vol, il doit faire d'abord appel aux volontaires qui acceptent de renoncer à leur réservation en échange de certaines prestations et d'une assistance.
Lorsque le nombre de volontaires n'est pas suffisant, la compagnie aérienne peut refuser l'embarquement de passagers. Elle doit alors leur offrir immédiatement une indemnité et une assistance.
En Europe, le montant de l’indemnisation pour les passagers à qui l'on refuse l'embarquement est de 250 euros pour les vols jusqu'à 1500 km, de 400 euros pour les vols intracommunautaires de plus de 1500 km et pour les autres vols de 1500 à 3500 km et de 600 euro pour les vols de plus de 3500 km.