Société

Sortir les jeunes de l’enfer de la prostitution

Comme dans la plupart des capitales africaines, Lomé n’échappe pas à la prostitution. Racolage dans les rues, les hôtels, les bars ou les « salons de massage », rien de plus facile que de trouver une péripatéticienne. Les services officielles estiment que 27.000 prostituées travaillent dans le grand Lomé ; 31% d’entre elles ont moins de 18 ans.
Un phénomène inquiétant qui a conduit le gouvernement à lancer mercredi le « projet contre l’exploitation sexuelle commerciale des enfants ».
Actions de sensibilisation et prise en charge des prostituées mineures sont les principales mesures qui vont être engagées très rapidement. Ce projet est piloté par les ONG « Providence » et « Jeunesse antonienne togolaise».

« Depuis le début de l’année, nous sommes parvenus à sortir plus de 200 jeunes de la prostitution qui ont réintégré le foyer familial et plus de 400 bénéficient déjà d’une scolarisation ou d’un apprentissage.
Mais le travail à mener reste immense et c’est pour cela que cette initiative doit être encouragée », explique Octave Nicoué Broohm, le ministre du Travail et des lois sociales.

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