Terre d’hospitalité, le Togo accueille sur son sol environ 23.000 réfugiés de 17 nationalités, dont plus de 19.000 Ghanéens et 3.000 Ivoiriens.
La plupart sont sédentarisés et il est peu probable qu’ils regagnent un jour leur pays d’origine.
Le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) en est conscient.
Raison pour laquelle il vient de lancer un projet intégré d’appui à l’autonomisation économique des réfugiés.
Un projet agropastoral dont l’objectif est de contribuer non seulement à l’intégration locale, mais aussi, à la création d’activités génératrices de revenus.
‘Ce projet est une solution durable aux problèmes des réfugiés pour leur assurer une véritable autonomisation économique par des activités comme l’agriculture, les cultures maraichères, l’élevage, la pisciculture’, explique Mariam Diallo, la représentante du HCR au Togo.
Un site de 7 hectares situé à Bolou-Kpodavé (50 km au nord de Lomé, préfecture de Zio) a été retenu pour cette phase test qui va profiter directement à 250 réfugiés.
Cette initiative dont l’enveloppe est estimée à 300 millions de Fcfa est soutenue par les pouvoirs publics et la FAO.
Détenteurs d’une carte d’identité spécifique, les réfugiés ont le droit de travailler, de monter une société et peuvent envoyer leurs enfants à l’école.