Société

Transhumance : violences dans plusieurs cantons

Les déplacements saisonniers sont souvent source de tensions

La transhumance a mal débuté. Des violences ont opposé des Peulhs et des habitants dans plusieurs cantons (Agbélouvé, Agou-Yiboe, Tchalo et Guerin-Kouka). Les rixes ont fait plusieurs blessés.

Vendredi, le ministre de la Sécurité, Yark Damehane, a appelé au calme et à l’arrêt immédiat des violences, appels relayés par les ministres de l’Agriculture et de l’Administration du territoire. 

Les déplacements saisonniers de bétail, ce que l’on appelle la transhumance, existent dans l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest. C’est un moyen ancestral d’éviter l’épuisement de la végétation. 

La transhumance peut parfois créer des tensions entre paysans étrangers et autochtones avec la destruction des cultures par les bovins.

Mais le plus souvent, éleveurs et cultivateurs trouvent un terrain d’entente, notamment par des échanges commerciaux - par exemple des fumures de parcelles contre le glanage des chaumes de mil ou de sorgho.

Pour éviter tout problème, les autorités togolaises ont imposé un certain nombre de mesures parmi lesquelles le respect de la période de migration et l’utilisation de corridors prédéfinis pour éviter la dégradation des cultures.

La transhumance a officiellement débuté le 30 janvier.

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