Moto-taxis est une activité informelle en plein essor au Togo. Problème, les artisans rechignent à s’acquitter des taxes et, notamment, de l’impôt sur les revenus des transporteurs routiers (IRTR)
La directrice générale des impôts, Ingrid Awade, a rappelé lundi à la profession qu’elle avait jusqu’à fin juillet pour se mettre en règle pour l’échéance du 2e trimestre.
Mme. Awadé a prévenu : «Des contrôles débuteront du 1er août au 30 septembre sur toute l’étendue du territoire » et gare à celui qui n’est pas en règle.
Pour palier au manque de transports publics, les habitants des grandes villes togolaises utilisent ces Zémidjans ("prends-moi brusquement" en Fon, langue du sud du Bénin) ou ces « Oléya »( ce qui signifie littéralement en Mina "on y va ?") qui sont eux-mêmes concurrencés par de simples particuliers propriétaires d’une moto et qui ont trouvé la solution pour arrondir les fins de mois.