Sport

Un avion est parti chercher les Eperviers

Un avion officiel a quitte Lomé dimanche mpour l'Angola afin de ramener l'équipe nationale de football, a déclaré le premier ministre Gilbert Fossoun Houngbo, alors que les joueurs étaient encore dans l'enclave de Cabinda où leur convoi a été la cible des indépendantistes.
"La délégation togolaise est attendue ce jour à Lomé", a-t-il ajouté devant des journalistes.
A Cabinda, aucune indication officielle n'était disponible en milieu d'après-midi quant à l'arrivée de l'avion togolais.
Une voiture de la délégation officielle de l'équipe togolaise, suivie d'un minibus vide escorté par des forces de sécurité angolaises, ont été vus quittant le village olympique où résident les joueurs.
En début de journée, le gouvernement togolais avait demandé à ses joueurs de renoncer à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN-2010), dont le coup d'envoi devait être donné le soir même en Angola, malgré de nouvelles menaces des séparatistes de l'enclave de Cabinda.
Le capitale de l'équipe togolaise, Emmanuel Adebayor, déclarait dans la matinée en direct sur les ondes de RMC que le gouvernement avait "décidé: On rentre", ce qui impliquait le retrait du Togo de la Coupe africaine des Nations.
"Les autorités togolaises ont décidé de plier bagages", a-t-il dit. "En tant que capitaine et porte-parole du Togo, j'ai parlé avec toutes les autorités ici. Je leur ai dit de prendre les mesures nécessaires pour notre sécurité", a ajouté le Togolais.
"Si on parle de morts, a-t-il estimé en référence à l'attaque meurtrière de vendredi contre son équipe, la compétition doit être annulée".
"Mais la CAF en a décidé autrement".
"Nous, on va rentrer et on souhaite bon courage à ceux qui vont rester, surtout au Burkina Faso, à la Côte d'Ivoire et au Ghana. Ce que j'ai dit à leurs dirigeants, c'est qu'ils pouvaient être attaqués à Cabinda à tout moment", a ajouté le capitaine togolais, en référence à la déclaration d'un porte-parole des indépendantistes du le Front de libération de l'enclave du Cabinda (Flec),
Vendredi, le convoi des joueurs a été pris sous le feu de séparatistes pendant 20 longues minutes, alors qu'ils venaient de franchir la frontière du Congo-Brazzaville en Angola.
L'attaque a fait deux tués, le chargé de communication Stanislas Ocloo et l'entraîneur-adjoint Abalo Amelete.
Le gardien togolais Kodjovi Obilalé, blessé dans l'attaque, est dans un état stable après avoir été opéré à Johannesburg, a indiqué dimanche l'équipe médicale chargée de l'intervention.

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