High-Tech

La mort lente des photographes professionnels

Les évolutions technologiques n’ont pas que du bon. L’apparition des appareils photos numériques à bas prix et des smartphones mettent en péril l’activité des photographes professionnels au Togo.

« Le problème aujourd’hui, c’est que n’importe qui s’improvise photographe ou vidéaste », souligne Kadéri Koda, le secrétaire général du Syndicat national des reporters d’images (SYNRIT).

La couverture des mariages, anniversaires ou baptêmes est désormais assurée par la famille ou par des proches équipés d’appareils compact de qualité correcte.

Mais pire, constate Kadéri Koda, des amateurs concurrencent les professionnels en cassant les prix. A ce rythme, il n’y aura bientôt plus un seul professionnel de la photo au Togo.

Le syndicat cherche comment inverser la tendance ou, à tout le moins, la limiter.

L’une des idées est de taxer les tirages papier.

« Les amateurs peuvent toujours faire les photos, mais ils ne pourront plus avoir accès aux laboratoires. Ils devront confier la carte mémoire à un professionnel qui traitera avec le laboratoire et prendra sa commission. C’est à ce prix que le métier pourra survivre », explique Kadéri Koda.

Difficile toutefois à mettre en œuvre. Les imprimantes personnelles permettent de réaliser des tirages de qualité et il y aura toujours des laboratoires prêts à traiter directement avec les particuliers.

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