Union Africaine

Nouakchott : que faut-il retenir du sommet ?

Moussa Fakhi

Les travaux du 31e Sommet de l'Union africaine (UA) se sont achevés lundi soir, avec des efforts déployés notamment pour promouvoir l'intégration continentale, la paix et la sécurité ainsi que la lutte contre la corruption. 

Plusieurs dossiers régionaux vitaux ont été au centre des débats, notamment la réforme institutionnelle de l'organisation, les questions de paix, de sécurité et de stabilité, la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) africaine, la question migratoire, la lutte contre le terrorisme et la lutte contre la corruption. 

Malgré l'absence de déclaration officielle ou de mesures concrètes annoncées à la fin du sommet, on compte quelques avancées non négligeables sur un certain nombre de sujets. 

La lutte contre la corruption a fait l'objet de débats à l'issue desquels des mesures importantes ont été prises pour créer un mécanisme de suivi à l'intérieur des Etats et à l'échelle transnationale.

'La corruption est un phénomène général et non pas uniquement africain, et le processus de lutte contre ce fléau, sur lequel l'UA travaille en étroite collaboration avec les Etats membres, est extrêmement difficile', a affirmé Moussa Fakhi, président de la Commission de l'UA.
 
Il a souligné la nécessité d'une coopération renforcée entre les administrations nationales des pays africains et les institutions financières pour notamment lutter contre les flux financiers illicites. 

En ce qui concerne la ZLEC (Zone de libre échange continentale), cinq nouveaux signataires de l'accord, à savoir l'Afrique du Sud, le Burundi, le Lesotho, la Namibie et la Sierra Leone, ont été enregistrés au cours du sommet, alors que le Swaziland et le Tchad ont déposé à l'UA leur instrument de ratification. 
Jusqu'ici, 49 Etats membres ont signé l'accord visant la création de la ZLEC africaine et six d'entres eux ont déposé leur instrument de ratification de l'accord, a confirmé Paul Kagame, président rwandais et président en exercice de l'institution panafricaine. 

Afin d'assurer l'entrée en vigueur en 2019 de l'accord conclu lors du sommet extraordinaire de l'UA à Kigali le 21 mars dernier, l'Union a appelé les autres Etats membres à rapidement signer le traité. 

Le prochain sommet se tiendra en janvier 2019 à Addis-Abeba.

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