Le 29e sommet de l’Union africaine s’est achevé mardi à Addis Abeba sans annonce majeure.
Il a été surtout question de l’autofinancement de l’organisation dont le fonctionnement est assuré à 73% par la Chine et l’Union européenne.
L’idée est de la financer en taxant les produits importés sur le continent, à hauteur de 0,2 %. Une disposition calquée sur celle de la Cédéao.
Mais force est de reconnaître que la majorité des pays n’ont pas pris les mesures nécessaires pour y parvenir. D’autres y sont carrément hostiles.
Les chefs d’Etat présents à Addis, dont le président Faure Gnassingbé, ont abordé la question de l’efficacité de l’UA. Outre les contraintes financières, l’organisation continentale est confrontée à des rivalités et des divergences qui peuvent paralyser son action, notamment dans le cadre de règlements de conflits.
Les participants se sont séparés avec l’engagement de résoudre ces problèmes.