Union Africaine

Sommet sous très haute surveillance

Après le double attentat survenu le 11 juillet dernier à Kampala (76 morts), les mesures de sécurité sont draconiennes dans la capitale ougandaise qui accueille à partir de dimanche le Sommet de l’Union africaine.
Le président Faure Gnassingbé devrait quitter le Togo samedi pour l’Ouganda.
Si le thème officiel est « Santé maternelle, néonatale et infantile », il y a peu de chances que les participants passent beaucoup de temps sur cette question car les dossiers urgents sont nombreux.
Il y a d’abord la lutte contre le terrorisme. L’attentat de Kampala semble être l’œuvre d’islamistes shebab somaliens proches d’Al-Qaïda.
Vendredi, Jean Ping, le président de la Commission de l’Union africaine, a demandé un renforcement des troupes de l'Amisom pour venir à bout des terroristes.
L’UA doit également évoquer le dossier de Madagascar où la sortie de crise n’est pas en vue.
L’organisation africaine discutera enfin les crises politiques dans plusieurs pays, en particulier au Niger et en Côte d’Ivoire.
Invité d’honneur du Sommet le président mexicain Felipe Calderon pour tenter d'y forger un "consensus avec l'Afrique" en vue du sommet de l'ONU sur le climat, fin novembre à Cancun (Mexique).
Il assistera à Kampala à une réunion de la Conférence des chefs d'Etat africains sur le changement climatique (CAHOSCC).
Le précédent rendez-vous avait failli tourner au fiasco total à Copenhague en décembre dernier.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.