Région & Afrique

60 milliards pour Gbagbo !


Le gouvernement du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo "rejette la démission forcée" du gouverneur ivoirien de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'ouest (BCEAO), a déclaré samedi le porte-parole de ce gouvernement à la télévision ivoirienne. Cet homme est proche de M. Gbagbo.
Le gouvernement de M. Gbagbo "continue de récuser" la décision des ministres des Finances de l'UEMOA, prise le 23 décembre, de donner au rival du chef d'Etat ivoirien sortant, Alassane Ouattara, reconnu président à l'étranger depuis la présidentielle du 28 novembre, tous les pouvoirs de gérer les affaires liées à cette institution et à la BCEAO, a déclaré le porte-parole, Ahoua Don Mello.
Il "rejette la démission forcée de l'Ivoirien Philippe-Henry Dacoury-Tabley, gouverneur de la BCAO", a aussi ajouté le porte-parole dans une déclaration.
"Le gouvernement de la République de Côte d'Ivoire appelle la population, les opérateurs économiques et financiers à la sérénité. Toutes les dispositions sont prises pour assurer le fonctionnement régulier du système bancaire ivoirien", a conclu le porte-parole.
Le gouverneur de la BCEAO, à qui il était reproché de ne pas avoir appliqué la décision du 23 décembre, a démissionné samedi sous la pression de chefs d'Etat ouest-africains réunis en sommet à Bamako.
Selon une source haut placée proche de l'UEMOA, la BCEAO a autorisé le décaissement de quelque 60 milliards de francs CFA (119,60 millions de francs) en faveur du régime Gbagbo depuis le 23 décembre.

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